Waw…
C’est ce qu’ont dû se dire (ou du
moins se seraient peut-être dit aujourd’hui dans les mêmes
circonstances) les apôtres qui ont assisté à la Transfiguration. Et
c’est aussi le mot que je retiendrai de l’excellente conférence de
Luc Aerens sur « Ce Dieu qui nous rencontre », première partie du
cycle « Découvrir l’art de célébrer, avec humour et profondeur ».
Durant plus d’une heure, avec son
accent bruxellois et toutes les mimiques d’un grand comédien
(burlesque, comme il se qualifie lui-même), il nous a fait revivre
des situations bien connues, qui conduisent souvent au dégoût pour
la messe dominicale ; il nous a aussi fait découvrir quelques
aspects oubliés de la liturgie, susceptibles de nous en rendre le
goût.
Sommes-nous conscients de faire
« résonner » la Parole de Dieu lorsque nous lisons (ou plutôt
proclamons) un texte de l’Ancien ou du Nouveau Testament ? Pas
toujours, même si nous terminons par le traditionnel « Parole du
Seigneur ». Et ceux qui reçoivent cette parole, leurs alléluias et
autres hosannas sont-ils vraiment des cris de joie ?
Qui d’entre nous penserait à
décrire la messe en termes de goût, d’émerveillement, de désir ? Et
pourtant nos célébrations sont pleines de gestes qui, dans la vie
courante sont des gestes d’amour ; mais perdus dans un rituel pas
toujours bien compris, accompagnés de mots qu’on récite par
habitude, ils ont perdu leur sens.
Bien
sûr, il faut plus d’une soirée d’un tel ressourcement pour, lors de
la prochaine messe, être saisi par le souffle de l’Esprit, au point
de crier « waw ». C’est pour cela qu’il y en a encore deux autres,
et aussi pour permettre à ceux qui n’étaient pas à Liberchies ce
mardi de venir découvrir ce qu’ils ont raté.
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